AÏD EL-KEBIR | Des moutons non-déclarés retrouvés chez un éleveur de Blotzheim

Depuis ce mardi 21 août, les musulmans célèbrent la fête de l'Aïd el-Kébir, fête centrale de leur calendrier. 

Littéralement, l’Aïd el-Kebir, aussi appelée Aïd al-Adha, qui se traduit par "fête du sacrifice" et renvoie plus directement à son sens religieux, signifie "la grande fête". Il ne faut pas la confondre avec la "petite fête", l’Aïd el-Fitr, qui marque quant à elle la fin du ramadan.

Lors de ces célébrations, qui durent trois jours, les musulmans se retrouvent pour partager des moments en famille et notamment des repas à base viande de mouton. 100 000 animaux sont abattus en France à cette occasion. Un filon qui donne des idées à certains éleveurs mal intentionnés.

Des bêtes de contrebande vivant dans le noir

A Blotzheim, dans le Haut-Rhin, les services vétérinaires ont saisi une quarantaine de moutons non délcarés et non bagués chez un éleveur à la retraite. L'homme a été sommé de s'expliquer par les gendarmes sur sa situation et sur celles de ses bêtes. Une quinzaine d'entre elles vivait même enfermée dans l'obscurité. L'agriculteur a affirmé qu'il entendait revendre ces animaux pour l'Aïd el-Kebir.

Afin d'éviter tout risque sanitaire, les animaux vont être euthanasiés. L'éleveur sera lui poursuivi pour maltraitance à animal, pour introduction d'ovins non identifiés et non conformes, ainsi que pour défaut d'autorisation de transport d'animaux vivants. Des faits passibles du tribunal correctionnel.

Les autorités préfectorales alsaciennes ont agréé deux abattoirs dans le Bas-Rhin et trois dans le Haut-Rhin pour permettre l'abattage des bêtes.

Ecouter le reportage de Pascal Kury

REPORTAGE | Rappel de la réglementation sur l'abattage rituel